Anne Besson : « A suivre », cycles romanesques en paralittérature contemporaine, domaines français et anglo-saxon.
Table des matières :
Corpus 1
INTRODUCTION 16
Première partie : Mise en question. Le cycle romanesque, distinction, définition 29
I Cycle et série : terminologie et typologie. 33
1) Etat des lieux : terminologie. 33
a) Le flou sémantique 33
b) La série, catégorie englobante ? 44
2) Etat des lieux : typologie. 52
a) Exemples de typologie des ensembles romanesques 52
b) Exploration des autres médias 59
3) Les formes d’ensembles romanesques : similitudes et différences. 73
a) Unité du phénomène : des solutions différentes à un même problème 73
b) Un continuum de pratiques individuelles : proposition de classification 79
c) Emergence historique des ensembles romanesques paralittéraires 92
II Critères de définition du cycle romanesque. 99
1) « A suivre » : progression chronologique. 99
a) Une parution fragmentée 100
b) Cycle, roman long et continuité diégétique 107
2) Unité et discontinuité : l’équilibre précaire. 115
a) Une relative indépendance des volumes 115
b) L’ensemble : supériorité par rapport aux parties 121
3) Totalité ou inachèvement. 127
a) Conception a priori ou a posteriori 127
b) L’étendue possible du cycle : cycle de l’individu, de la famille, de la société 133
III Cycles et genres paralittéraires. 140
1) Présence marginale du cycle. 143
a) Autour du roman sentimental 143
b) Autour du roman policier 152
2) Domination du cycle : science-fiction et heroïc fantasy. 165
a) Eléments d’explication 165
b) L’abolition des limites 171
Deuxième partie : Mise en œuvre. L’inscription textuelle des caractéristiques cycliques. 179
I Discontinuité matérielle et unité fictionnelle : un ensemble discontinu, les volumes. 183
1) Particularités des seuils. 183
a) Le premier volume : protocole d’entrée 184
b) Le dernier volume : protocole de sortie 190
c) Multiplication et estompage des seuils 199
2) La production de suites. 209
a) A priori ou a posteriori : pourquoi écrire un cycle ? 209
b) Un exemple de genèse d’un cycle : l’œuvre de Tolkien 219
c) Nombre et volume des volumes : les modèles dominants 229
3) Variété des ensembles. 239
a) Le cycle canonique : « Mars » de Kim Stanley Robinson 240
b) Le cycle minimal : « La Ligue de Tous les Mondes » d’Ursula Le Guin 247
c) Le cycle maximal : Asimov 258
II Discontinuité matérielle et unité fictionnelle : les liaisons du discontinu. 269
1) Fonction critique du paratexte. 270
a) Surtitre et titres volumiques 272
b) Publicité du cycle : couverture, quatrième de couverture, liste d’ouvrages, notes de bas de page 278
c) Rôle des préfaces 286
2) La mise en cohérence de l’univers fictionnel. 294
a) Le personnage récurrent 295
b) Le double niveau d’intrigue 303
c) Des mondes fictionnels denses 311
3) La continuité soulignée : analepses et prolepses. 326
a) Prolepses 327
b) Pour assurer la réception : les analepses-résumés 337
c) Jeu du cycle : les analepses-allusions 350
III L’exploitation des possibles cycliques. 358
1) Les stratégies de réception. 358
a) Fidélisation par l’auteur, fidélité du public 358
b) Lire le cycle comme une totalité ordonnée ? 362
c) Réception contemporaine ou postérieure 368
2) La chronologie du cycle. 375
a) Frontières du réel et de la fiction : le cycle historique 375
b) Rigueur de la chronologie : la mise en évidence du passage du temps 383
c) Licences chronologiques : difficultés et incohérences 391
3) Un univers en expansion : tendance à l’autonomisation de la fiction. 399
a) Porosité des frontières de la fiction cyclique : débordement sur l’œuvre auctoriale 400
b) Porosité des frontières de la fiction cyclique : l’auteur, propriétaire de l’univers fictionnel ? 409
c) Porosité des frontières de la fictioncyclique : colonisation de nouveaux supports médiatiques 419
Troisième Partie : Mise en perspective. La consonance du cycle et du temps humain. 429
I Construction du temps historique : le cycle comme exploration systématique des strates temporelles. 432
1) Individu et mémoire. 436
a) La mémoire du personnage, du lecteur, de l’auteur 436
b) La mémoire fictionnelle : l’amnésie. 445
c) La mémoire fictionnelle : troubles et difficultés. 452
2) Société et temps historique. 464
a) Le calendrier 466
b) La suite des générations 474
c) Archives et documents 482
3) Civilisation et légendes. 495
a) l’éternel retour 497
b) la mythologie du cycle 507
c) Le cycle comme mythologie 518
II Fragmentation et cohérence : structure, lecture, savoir. 531
1) Structuralisme et structure cyclique. 533
a) Phrases, textes, volumes 533
b) Le suspense : structure et théorie de l’information 541
2) Cycle et coopération du lecteur. 548
a) Convention : scénarii et stéréotypes 550
b) Indétermination : le rôle du « blanc » 556
c) Mémorisation et inférences 560
3) L’apport des sciences cognitives. 568
a) Approche cognitive de la lecture 569
b) Approche cognitive de la mémoire 579
III Eléments pour une explication du succès de la forme cyclique. 587
1) Refuge et évasion. 588
a) Le même et l’autre, l’ancien et l’inédit 588
b) Le besoin de cohérence 592
2) L’expérience du temps. 600
a) Une matérialisation du passage : passé, présent, futur 603
b) Une réponse aux apories du temps 613
CONCLUSION 621
Annexe 1 :
Résumés des œuvresromanesques du corpus : 628
Isaac Asimov : « Fondation » 628
James Ellroy : « L.A. Quartet » 643
Franck et Vautrin : « Les aventures de Boro, reporter-photographe » 645
Jean-Claude Izzo : La trilogie marseillaise 648
Stephen King : « La Tour Sombre » 649
Ursula Le Guin : « La Ligue de Tous les Mondes » 652
Robert Ludlum : La trilogie de Bourne 654
Kim Stanley Robinson : la trilogie de Mars 655
Dan Simmons : « Les Cantos d’Hypérion » 659
J.R.R. Tolkien : le cycle de la Terre du Milieu 666
Annexe 2 :
Cycles antiques et médiévaux. 671
Bibliographie de l’annexe : cycles médievaux 678
Bibliographie générale : 680
1. Ouvrages romanesques cités 680
2. Ouvrages critiques 695
Index des noms propres 708