Nathalie Dufayet – Table des matières

par Gelydrihan
Maîtrise

 

 

Nathalie Dufayet, Du temps biblique au temps mythico-poétique : discours et écriture de la création continuée chez J.R.R. Tolkien (maîtrise en LGC, Poitiers, 2002), table des matières :

Première Partie : La Bible, « Grand code de l’art » [tolkinien] ? 17

A / Genèse d’un imaginaire faërique

1/ Le projet de création du Monde Secondaire : 18

de la création aux fonctions « faëriques »
a) « De la Fantaisie »
b) Qu’entendre par « secondaire » et par « sous-création » ?
c) Le topos de l’Evasion
d) La Créance Secondaire : entre théologie chrétienne et « secondaire »

2/ Panthéon et univers tolkiniens : les sources mythologiques influentes 35

a) Sources germaniques et nordiques
b) La source finlandaise
c) Une des sources anglo-saxonnes…

B / Fictionnalisation du mythe, « récit étiologique sacré » 52


1 / Approches générales du « muthos » 54

2 / La mythocritique éliadienne et le « mythe vrai » tolkinien 56
a) Le fondement de la thèse éliadienne :
les deux modes d’être dans le monde, le sacré et le profane
b) Qu’entendre par « temps mythique » ?
c) De l’« usage » du Temps sacré ou la fonction de « retour aux origines » : Aragorn, allégorie de cette fonction mythique ?
d) Que signifie le projet d’écriture d’un « mythe vrai » ?

3/ Le Silmarillion : la première étape de la « mythisation » fictionnelle 72
a) Récit de la création du Cosmos : « Tout » et « partie(s) du Tout »
b) La rébellion de Melkor : le double de Satan, l’Ange déchu
c) Les « exploits » des Puissances et des Anges
c) Du mythe eschatologique à l’Apocalypse « secondaire »

C / Espace et Temps chrétiens dans le Seigneur des Anneaux : 91

Macrostructure d’une hagiographie


1/ Généralités sur les acteurs et le décor 93

a) Les personnages hagiographiques : acteurs du sacré / les rôles sacrés
b) Composition des lieux : la structure géographique de l’hagiographie

2/ Les thèmes hagiographiques majeurs et le Seigneur des Anneaux 103
a) L’initiation (1°/ Grands-initiés – 2°/ Initiés – 3°/ Contre-initiés)
b) Le thème démoniaque
c) Le thème scripturaire

3/ Circularité d’un temps « clos », de « Fête » et de « vacance » 115
a) Essence temporelle binaire
b) Le Temps liturgique et sa fonction de « vacance »

D / Conclusion partielle 121

Deuxième Partie : Obsession chrétienne de la mort

A / Divergence des durées et des « comportements »

1/ l’essence elfique : l’immortalité 126
a) Immortalité en l’esprit (fëa) et en la chair (hröa) ?
b) Topos du Crépuscule : la Lune, les Elfes et la Mort

2/ Mort et réincarnation : ambivalence des notions de « don » et de « punition » 134
a) Réincarnation : « énigme » textuelle et théologique
b) Un Père, deux Enfants, deux éducations, deux comportements :
sévir et donner ?

_ B / Mythes de la condition de mortel dans Le Seigneur des Anneaux :

Œuvre de « culture(s) de mort » ? 143

1/ Ahasvérus ou le Juif Errant versus Faust 146
a) Le Juif Errant
b) Docteur Faustus, figure humaine universelle :
le Mythe de Faust et le Pacte avec le Diable


2/ Aragorn : figure du mythe de Recouvrement, invention tolkinienne 152

a) Aragorn : forme et symbole du « Roi Dépossédé »
b) Job : le Juste souffrant et le dieu justificateur

C / Le Temps et la Mort : Créateurs de l’Histoire 164

1/ A travers le Temps et malgré la Mort : la « véritable » Histoire des peuples en Terre du Milieu et les conséquences littéraires d’une telle insertion 166
a) La référence historique de la soous-création
b) Le statut littéraire des événements
c) Eucatastrophe et concept chrétien de la « Joie », consolatrice

2 / Quand le Temps historique est lui-même une voie vers la Joie : le cratylisme
du Seigneur des Anneaux ou la transformation mimologique du « j » en « J » 180
a) Qu’entendre par mimologie ?
b) Crise du symbole dans le monde primaire et l’« idéal » recherché
par le sous-créateur à travers la transformation de la lettre

3 / la sous-création « vivante » : la « grâce » métatextuelle et le phénomène
de création continuée dans l’Histoire secondaire et dans l’histoire (« diégésis ») 192
a) Conséquence(s) immédiate(s) de la rêverie cratyliste :
lutte contre le sens- mort / la mort du sens
b) Exploitation et interprétation de cette métaphore de la Grâce :
entre théorie et esthétique

D / Conclusion partielle 200

Troisième Partie : de l’illusion « glossolalique »

au comportement mythico-poétique de l’œuvre

A / La toute puissance créatrice des mythes de l’Age d’Or et de la Décadence 208

1/ Le point de départ de l’Histoire du Monde secondaire : la béatitude originelle
a) Le Silmarillion, récit contemporain à cette béatitude :
mise en place du décor spatio-temporel de l’Age d’Or
b) Le Seigneur des Anneaux, récit très distant du Temps de l’« Eden » :
appropriation de la fonction socio-historique du mythe
c) Le motif du « locus amoenus » : lieu d’annihilation de l’historique
par le trans-historique

2/ Contrôle des niveaux d’interprétation :
Idéologie et Régime totalitaire instaurés par l’écriture 217
a) Mythe de l’Age d’Or chez Tolkien : « Du Politique »
b) Idéologie(s) primaire(s) et idéologie secondaire

3/ Le mouvement universel et cosmique de Décadence 221
a) « Permettre à l’homme de vivre une condition invivable »
b) Entre Nostalgie des origines, Evolution et Involution :
les mouvements périodiques et la question du progrès

B / la notion de syncrétisme : quelle(s) conséquence(s) « spéculaire(s) » ? 228

1/ Les archimodèles mythiques « malgré eux » : Œdipe, Roi de Thèbes et Túrin, fils de Húor
a) Œdipe / T’úrin : ironie tragique, « anagkê » / « fatum »
b) La geste de T’úrin : au-delà d’une réécriture du mythe grec,
l’écriture du mythe de Túrambar

2/ La malédiction de Gollum : du « misérable » aliéné au schizophrène incurable 235
a) Le hobbit déchu : figure mythique de Caïn et « monstre » sournois
b) Topos du mort-vivant : le pathétisme de l’absence de grâce
c) Psychologie complexe et folie de Gollum : la schizophrénie
d) Gollum, épicentre de la figure du double : Bilbo-Gollum-Frodo

3/ Monde secondaire : « un monde qui joue au gnosticisme » 246
a) Généralités définitionnelles sur le gnosticisme
b) L’étonnante parenté des « panth-éons » tolkinien et gnostique
c) Le « tragique » de la condition humaine et la grâce selon
les gnostiques : leur influence sur la « matière » mythique secondaire
d) La force de représentation du langage tolkinien :
derrière la sérénité des images bibliques, la vision gnostique de l’homme

C / Conclusion partielle 261

Conclusion finale 268

Bibliographie 273

Annexes :

ª Résumé du Seigneur des Anneaux
ª Glossaire

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