« Vincent Ferré, professeur de littérature désormais rattaché à l’université Sorbonne-Nouvelle, a travaillé pendant une vingtaine d’années auprès des éditions Christian Bourgois, afin de valoriser et mieux diffuser en France l’œuvre de J.R.R. Tolkien (1892-1973), longtemps réduite, de ce côté-ci de La Manche, aux seuls Hobbit et Seigneur des anneaux. Une mission qu’il décrit comme « touche-à-tout », de la sélection des textes à la promotion, en passant par la traduction ou le suivi de fabrication. »
« Vincent Ferré décrit ainsi son travail : « Choisir et recommander les traducteurs, cotraduire, recommander des titres, aller chercher des titres anciens, indiquer ceux qui ne nécessitent pas d’être publiés de façon prioritaire… »
« L’écosystème mis en place autour de Tolkien chez Bourgois à partir des années 2000 va permettre à la maison d’édition de finir par prendre les devants quant à la publication d’inédits. Cela aussi, et surtout, grâce à la rencontre entre Vincent Ferré et l’un des fils de l’écrivain britannique, Christopher Tolkien (décédé en 2020). Une relation de confiance s’est nouée entre les deux hommes, et Vincent Ferré confie avoir été désigné « conseiller littéraire de la famille » dans le testament de Christopher Tolkien, avec « une mission spéciale sur ses archives ».
« Le 5 mars dernier, le tribunal judiciaire de Paris, saisi en référé, a jugé que les accords conclus avec l’éditeur conféraient bien à Vincent Ferré la qualité d’auteur et n’avaient pas lieu d’être remis en cause. »
Article de Télérama à la fois précis et synthétique, qui couvre plus de sujets que son titre ne le laisse supposer – avec une place importante et révélatrice accordée à la parole collective des lecteurs et lectrices de cette oeuvre – et mentionne le verdict (favorable) de la procédure lancée il y a quelques mois. Merci à toutes les personnes qui m’ont soutenu depuis novembre.
Voir aussi le communiqué du mois de novembre sur la « Collection Tolkien »
et l’article d’Actualitté : « Le litige entre Vincent Ferré et Christian Bourgois tranché par la justice »